Cette peur qui te tiraille de l’intérieur, d’un côté tu as envie de créer des liens, de ressentir la connexion qui te relie te rattache à quelqu’un à quelque chose, de t’engager dans à un projet, à habiter pleinement la matière.
De l’autre, tu as peur d’embarquer, d’y mettre ton cœur, de risquer.
Car une partie de nous le sait très bien, tout commencement, tout projet, toutes relations impliquent la perception d’une certaine fin, d’une finalité… Et souvent, nous avons été blesser par ces fins.
Nous imaginons alors le pire, nous créons intérieurement des prophéties tragiques avec les émotions laissées par nos cicatrices ...un peu pour protéger ce qui est resté debout et ce que nous avons reconstruit.
Mais un ancrage se forme à l’intérieur de nous. Une cristallisation qui nous empêche de nourrir sainement nos attachements et de profiter pleinement du plaisir de créer des liens avec le vivant.
Et c’est lorsque nous subissons la peur de l’attachement que nous fuyons, doutons, ou s’auto-sabotons. Au lieu de vivre de corps et d’âme nos attachements de manière consciente, sans avoir peur de se faire avaler ou détruire par celle-ci, en les laissant partir lorsque le temps est venu et en faisant face aux émotions que cela génère de notre mieux.
Car toute fin est une ouverture vers autre chose, une transformation à laquelle tu peux survivre et même apprendre à aimer, en t’ouvrant aux possibilités et à la sagesse que t’offre cette transformation.
En entretenant dans ton cœur la certitude que, peu importe les liens qui se coupe, se dissipe ou s’écroule, tu as la capacité et la force intérieure de vivre cette nouvelle expérience, car tu sais que tu ne peux jamais perdre l’essentiel.
Honore-toi et la vie ici bas, ne laisse plus la peur de l’attachement t’empêcher de créer le plus beau lien d’impermanence avec l’instant présent et avec toi même.
Namasté
Carolane
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